L'ensemble de ces remises en causes va entrainer un éloignement avec le partenaire et entrainer le doute sur la viabilité du couple.
Les questionnements cités ne sont pas exhaustifs, d'autres questions peuvent intervenir sur un schéma différent mais toujours sur les mêmes thèmes (chaque personne a ses propres thèmes)
Le toqué focalise uniquement sur les défauts du partenaire, comme un besoin irrépréssible de "perfection" et ce même si le partenaire correspond "réellement" aux attentes.
Le questionnement perpétuel et le doute vont accentuer la mise en avant de défauts "imaginés", ces défauts peuvent être aussi réels mais minimes et prendre une place énorme comme un effet loupe sur le défaut.
Il est très interessant de noter que DORON et Al en 2012 a mis en avant une "hyper attention" à l'égard du physique de son partenaire, rappelant une forme de "dysmormophobie" mais à l'égard du partenaire.
Cette attention excessive aux défauts perçus de l'apparence et leur interprétation catastrophique peuvent refléter une tendance générale à remarquer les déficits perçus et à en surestimer les conséquences, tant chez soi que chez les partenaires. Ceci est cohérent avec les discussions sur le TDC par procuration.
L'étude suggère que des pensées intrusives sur les défauts du partenaire peuvent déclencher des comportements de neutralisation. L'étude souligne l'importance de comprendre ces dynamiques pour mieux traiter les TOC centrés sur le partenaire.
Définition de la dysmormophobie
Préoccupation exagérée manifestée par quelqu'un au sujet de l'aspect disgracieux de tout ou partie de son corps, que cette crainte ait un fondement objectif ou non.
Quelques informations de spécialistes :
Les six dimensions du trouble ont été mis en avant en 2012 par DORON à travers son oeuvre : "Flaws and All: Exploring Partner-Focused Obsessive-Compulsive Symptoms" Doron et Al
Lien pour télécharger l'oeuvre : ICI